Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

happy like a frog in England

Archives
13 août 2012

About Rome : se déplacer

Crobart de la voiture la plus mignonne du monde, j'ai nommé la Fiat 500:

 

fiat500

 

Pour se déplacer à Rome il y a deux options : la voiture ou le scooter. Bon, évidemment, il ne faut pas avoir peur de se tuer au volant. Les transports en commun? Pardon, de quoi vous parlez?? Du coup les petites voitures genre Smart ou Fiat 500 sont idéales dans cette ville.
Les transports en commun parlons-en. Si quelqu'un (genre, la mairie) pouvait avoir la brillante idée d'éditer un plan des lignes de bus et de tramways et d'en équiper les arrêts, ça simplifierait un peu la vie à tout le monde. Enfin je dis ça je dis rien. Pour l'instant, le mieux que vous ayez à faire, c'est d'apprendre toutes les rues de Rome par coeur car bien souvent les noms des arrêts correspondent (encore heureux). Et accessoirement, de savoir exactement où vous voulez aller.

Heureusement, Rome a l'avantage d'être relativement petite, et on peut facilement se balader dans le centre à pieds ; donc une fois que l'hypothétique bus ou le rare métro (pas parce qu'il ne passe jamais, mais parce qu'il n'y a que deux lignes) vous a déposé vers le centre, c'est carrément faisable de se déplacer à pieds sans récolter une collection d'ampoules. Et en plus les rues sont super jolies. Ce qui est préférable, étant donné que c'est aussi très facile de se perdre...

Publicité
24 juillet 2012

Escapade

K et moi, on avait envie d'aller prendre l'air loin de Rome, de nous échapper du chaos qui règne ici, et surtout de découvrir d'autres coins d'Italie que nous ne connaissons pas.

On a failli aller vers le sud à Sorento, où une copine (anglaise) devait se rendre. Elle y allait pour retrouver son mec (italien). Pas que ça nous dérange de passer le week-end avec eux, au contraire, ça aurait été plus sympa de découvrir l'endroit avec quelqu'un du coin. Le seul souci c'est que, comme j'ai mentionné plus haut, elle est anglaise, et lui italien. Napolitain en plus. Impulsif, passionné, jaloux, possessif, exalté. Napolitain quoi. Elle vient du nord de l'Angleterre et n'a pas vraiment l'habitude qu'on lui dicte la marche à suivre.

Bref, la veille de partir, pour des raisons qui nous échappent encore : week-end annulé. On aurait pu y aller toutes seules, mais on n'avait vraiment pas envie de se retrouver toutes les deux du côté de Naples sans personne pour nous guider, et sans une présence masculine pour tenir à l'écart les autres mâles. Oui parce que si à Rome ils sont franchement mal éduqués, je préfère ne pas imaginer comment ils se comportent plus au sud. Autant aller directement dans la fosse aux lions! (je suis certaine qu'ils sont plus civilisés)

Pas de Sorento pour cette fois! Mais on avait quand même sacrément besoin d'aller voir ailleurs. Pas vers le sud donc, mais ça nous laissait tout de même tout le reste de l'Italie. On a checké les trains disponibles, on a cherché des auberges de jeunesse en Toscane et en Ombrie, on a jeté un oeil sur les couchsurfers du coin... En mode vraiment last-minute j'ai envoyé vers 22h jeudi soir une seule demande à un homme qui habite en Toscane. K et moi on était tombées d'accord, il avait l'air super sympa et accueillant. En plus il avait une slackline : ça ne pouvait qu'être un type bien. Coup de bol incroyable, il nous a répondu positivement dans l'heure!

Le lendemain, après notre dernier cours d'italien, on a fait nos sacs et nous sommes parties pour la Toscane. Arrivées à Grosseto après deux heures et demi de train, il nous fallait encore prendre le bus pour Castel del Piano. Pas de bol, ce jour-là y'avait grève. E comè si fa? On fait comment quand on a pas de moyen de transport en pleine campagne toscane? On fait du stop? La dame qui arrivait tout juste de Roumanie avec son sac de 50 kilos et qui allait aussi à Castel del Piano se posait la même question. On a envisagé de partager un taxi. J'ai appelé notre hôte pour l'informer de la situation, et il nous a dit d'attendre une petite heure qu'il vienne nous chercher, ma copine K, la dame roumaine et moi. Trop sympa le mec.

Deux heures plus tard, après avoir déposé notre éphémère compagne de route chez elle, nous arrivions chez A. où nous allions passer le week-end. On en croyait pas nos yeux! Il habite un petit coin de paradis sur une colline de Toscane, avec une vue magnifique sur les villages voisins perchés sur d'autres collines. Le genre d'endroit qui vous fait amèrement regretter de ne pas savoir prendre de bonnes photos. Il vit dans une vieille caravane qu'il a transformée en maison, avec une cuisine extérieure et une terrasse qu'il a construites lui-même. Un arbre passe dans la cuisine juste à côté de la gazinière. De la vigne pousse le long des montants du toit de la terrasse. Il a fabriqué avec goût et simplicité la table en bois et les bancs sur lesquels nous avons pris tous nos repas.

En parlant de repas, il nous a préparé les plats les plus sophistiqués avec les produits les plus simples, en allant chercher le basilic ou les oignons dans le jardin, et le fromage dans sa cave, un abris creusé dans la colline pour garder certains produits au frais... car il n'a pas de frigo, et nous faisions les courses quotidiennement pour nous fournir en mozzarella et en ricotta. Évidemment, il se chauffe au bois et l'électricité est solaire. Les toilettes sont sèches et pour tirer la chasse d'eau il faut balancer un peu de terre dans la "cuvette".

On a passé chez lui un week-end extraordinaire, ne serait-ce que grâce au calme qui régnait là-bas. Je ne dirais pas grâce au silence, car nous étions entourés de cigales et autres insectes sonores, mais on préférait nettement ça à nos bruits citadins!

Alors oui, l'hiver ça doit être dur à vivre. C'est bien pour ça qu'il migre vers des latitudes plus clémentes de décembre à avril, en voyageant en Afrique ou en Asie. Ce qui lui donne plein de belles histoires à raconter lorsqu'il accueille des gens chez lui!

13 juillet 2012

Vous cherchez un boulet? Appelez-moi.

Il est 19h30, mon colloc vient de rentrer du boulot (mais il ne chante pas à gorge déployée aujourd'hui) (il s'écroule sur son lit de fatigue plutôt).

Je viens de mettre du café à chauffer, je lui en propose, ce qu'il accepte avec plaisir. "Avec un sucre s'il te plait!"

Ok, une cuillère de sucre alors, vu qu'on en a pas en morceau. C'est là que je précise que je bois mon café sans sucre - c'est important pour la suite.

Parce que du coup, je n'avais jamais eu l'occasion d'utiliser le sucre en poudre dans le bocal qui trône à côté du gros sel et de l'huile d'olive.

Deux minutes plus tard on est en train de boire notre café dans la cuisine, et là je me dis "Merde! Je l'ai arrêté trop tard et il a cramé!" quand je vois mon colloc tout recracher dans l'évier.

Et voilà, demandez à une française de vous faire un café, elle est même pas foutue de le faire correctement, c'est pas possible je suis pas capable de faire un café buvable, quel cas désespéré, mince, la honte de louper un café quand on le fait à un italien, la prochaine fois je lui fais un chocolat au lait de soja!!

 

Ah ouais... non, mais en fait... le sucre, ben c'était pas du sucre.

Haha.

 

Un vrai boulet je vous dis...

 

12 juillet 2012

Back to school

Après mon petit tour en France, j'ai commencé à prendre des cours d'italien la semaine dernière. Parce que bon, hein, ça va deux minutes de baragouiner un italien artisanal, mais c'est bien aussi de le parler correctement. Disons que ça aide dans la vie de tous les jours. (Quand on cherche un job à Rome par exemple.)

Je vais donc à un cours intensif pour étrangers, donné par une italienne fort sympathique qui parle vite et fort (serait-ce un pléonasme?), où curieusement nous ne sommes que des filles. Une américaine, une anglaise, une angolaise et deux mexicaines.

Et qui dit salle de classe dit vie sociale avec mes camarades. Bon, en l'occurrence l'une d'entre elles spécifiquement, avec qui je me suis découvert un amour commun pour les librairies et les glaces italiennes. Quand je ne suis pas en train de faire la tournée des bars (pour chercher du boulot je vous rassure) (ce qui jusqu'ici se solde par un échec cuisant, faudra que je vous raconte ça aussi), je passe le plus clair de mon temps à découvrir Rome avec ma nouvelle copine K. avec qui on se balade au hasard des rues, se perd, pour s'apercevoir qu'en fait on est pas perdues parce que Rome n'est pas si grande au final, et avec qui on se pose pas mal de questions existentielles sur les articles définis italiens, entre autres.

Parmi les filles de ma classe, il y aussi une nonne. (!!) Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est la première fois de ma vie que j'en vois une, mais quasi. Pour sûr, je n'en ai jamais côtoyé d'aussi près! Ça aussi j'ai tendance à l'oublier facilement, mais il va bien falloir que j'imprime le fait que je suis dans la ville du Vatican - et je me demande bien comment je fais vu le nombre de curés que je croise tous les jours! Alors évidement, on a pas le même type de socialisation. On ne se balade pas dans les rues de Rome à la recherche de suppli* en discutant grammaire vu qu'elle s'échappe toujours super rapidement après les cours, mais je l'adore. Elle a des yeux rieurs, un accent à couper au couteau, et un sourire indéfectible. Elle est super mimi. Je voudrais lui poser plein de questions sur son choix de vie, sa présence à Rome, pourquoi, où, quand, comment, tout ça quoi, mais on a jamais le temps. J'espère pouvoir vous en dire plus prochainement!

 

---------

*boulette de riz à la tomate et mozzarella à fort potentiel addictif

 

4 juillet 2012

Ciao Bella...! (ouais, c'est ça)

Ah ça commence bien tiens! Les belles promesses c'est joli pendant deux semaines, on tient la cadence, et puis au moindre évènement, plus de nouvelles! Mais je vais me remettre au boulot de ce pas, promis, plus de trous dans le calendrier.

C'est que je reviens tout juste de France où j'ai fait l'aller-retour pour assister à un mariage auquel je ne pouvais pas ne pas assister.

J'avoue qu'en arrivant à Paris, une chose m'a frappée : les bus qui marchent! Wow! Genre les bus qui passent toutes les 3 minutes, le temps d'attente indiqué à l'arrêt, la fluidité du trafic... Quel luxe!

Ah ouais non en fait, la toute première chose qui m'a marquée en arrivant à Paris c'était : et mais je suis en jeans et je cuis pas! Agréable aussi.

Je suis rentrée à Rome ce matin, fraîche et dispose à l'arrivée comme on peut l'être quand l'avion décolle à 7.35 am (donc enregistrement 1h30 avant, donc prendre le bus à 5h30, et donc se taper une demi-heure de marche, rien de tel au réveil, parce qu'il n'y a pas pas de métro à cette heure-là... Baroudeuse tu parles! Jamais avant le café.)

De retour ici, j'avais presque oublié combien il pouvait faire chaud dans cette ville. Ma copine B. va me dézinguer en lisant ça. Heureusement elle est en France, et moi à Rome. Tout d'un coup le jeans est beaucoup moins supportable. J'avais aussi oublié les hommes italiens. (Oui en cinq jours c'est fortiche d'oublier autant de choses, mais que voulez-vous, j'ai une mémoire de poisson rouge) (Notez que ça a ses avantages : on redécouvre toujours les choses que l'on connaît d'un oeil nouveau)

Depuis mon arrivée à Rome je prévois un post sur ce sujet. On pourrait en écrire un roman. (Je suis certaine que c'est déjà fait d'ailleurs)

Il faut savoir que les hommes de ce pays n'ont pas des yeux mais des scanners dans leurs orbites oculaires. Ils scannent la moindre représentante du sexe féminin qui passe devant eux de haut en bas - sans se soucier d'être discrets bien entendu. Des fois qu'on ne remarquerait pas leurs regards flatteurs enjôleurs charmeurs salaces (avec la tactique du cheval d'attelage : regarder devant soi comme si on avait des oeillères, et surtout éviter le contact visuel à tout prix), ils manifestent leur présence d'un sifflement, d'un "Ciao bella!", d'un coup de klaxon (parfois les trois), bref de quelque manière bruyante afin qu'on sache bien qu'ils sont là. L'option qui se présente alors est toute simple : feindre la surdité. C'est efficace à 98%. Mais comme pour tous maux, il n'y a pas de solution miracle. Il y a toujours un optimiste qui tente sa chance. (Rappelez-moi de lapider celui qui a décrété "qui ne tente rien n'a rien" le jour où je le rencontre)

Genre : au supermarché du coin où je suis allée faire mes courses tout à l'heure. Non mais sérieusement. J'étais en train de faire mes courses! Est-ce qu'on a une tête à vouloir se faire brancher quand on a deux sacs de bouffe dans la main droite et un pack d'eau gazeuse dans la main gauche?

J'avais pourtant adopté la technique du cheval d'attelage en faisant la queue à la caisse parce qu'un type me matait avec insistance. Le type en question ne s'est pas démonté et m'a attendue dehors pour me taper la causette. Quand on en arrive à de telles extrémités, il faut adopter la technique dite de la porte de prison. C'est-à-dire regarder devant soi, marcher vite, et répondre par monosyllabes du ton le plus froid qu'on peut trouver dans notre frigo intérieur. C'est assez radical, et le taux d'efficacité monte habituellement à 100% avec effet dans la minute.

En somme, depuis que je suis à Rome, j'ai du endosser par la force des choses le costume de la nana hautaine et malaimable. Combiné à ma nationalité, je suis une sorte de cliché ambulant.

Et je n'aime vraiment pas ça.

Publicité
25 juin 2012

Appel à dons

map 1(image chapardée ici)

 

Chacun a ses petites obsessions, ses tendances monomaniaques, ses boulimies envers certaines choses... non?

Mettons que oui. L'une des miennes, c'est les cartes. Et pourtant je suis nulle en géographie, allez comprendre.

Je les aime profondément. Genre quand je suis allée en Australie, je me suis acheté deux souvenirs : une carte du monde avec le Pacifique au centre dont je rêvais depuis des années, et une carte du monde à l'envers. Quel intérêt me dira-t-on? Il faut voir pour comprendre. (Les cartes sont, comme tant d'autres choses, vectrices de messages et de points de vue. Soudain, avec le Pacifique au centre, on prend pleinement conscience du fait que l'Europe n'est pas le nombril du monde ; c'est rafraîchissant.)

Je suis certaine que parmi ceux qui me lisent (attention ami lecteur c'est à toi que je m'adresse) il y en a bien qui ont de vieilles cartes dont ils ne savent plus quoi faire qui trainent dans leurs tiroirs ou dans leurs boîtes à gants... Une carte d'Espagne de 1994, un plan de Londres, les départements français en 75...

Bon eh bien plutôt que de les laisser moisir, ou pire, de les jeter (sacrilège!!) gardez-les moi!

Je ne sais pas encore ce que je vais en faire - j'ai bien quelques idées, ça dépendra de ce que je récupère - mais au moins elles ne seront pas perdues!

Merci d'avance =)

24 juin 2012

Euro 2012

Un truc qui est pratique en Italie, c'est qu'il s'expriment clairement.

Quelque chose qui ne va pas? Même sans avoir fait LV2 Langue des signes, on comprend le message. Le type de devant n'avance pas assez vite? Un coup de klaxon. Une jolie fille qui passe? Un sifflement (ou un autre coup de klaxon).

En fait, c'est peut-être bruyamment le mot que je veux utiliser.

Genre ce soir, pas besoin d'être devant le match pour savoir qui a gagné. Tout l'immeuble me tenait au courant, que dis-je! la rue entière m'a prévenue que l'Angleterre avait été éliminée.

J'ai comme le sentiment que mon colloc va encore chanter dans les couloirs en rentrant.

20 juin 2012

Petit morceau de vie

Rome, 19 juin. Il doit être environ 18h, je viens de parcourir le quartier de Trastevere en long et en large pour déposer des cv dans les bars à touristes, je suis en nage. Je rentre dans une église pour trouver un peu de fraîcheur, et j’en profite pour admirer les ornements et les trompes-l’œil. A l’entrée, deux hommes qui sont en pleine conversation. Je suis seule sur les bancs.

Je ne sais pas pourquoi, je me suis signée en entrant ; comme pour légitimer ma présence et obtenir le droit de pénétrer en ce lieu sacré alors que je suis athée. Inconsciemment, je suppose, pour faire preuve de respect. En plus, je ne sais même pas faire un signe de croix correctement. De gauche à droite ou de droite à gauche ??

Un type entre, fait le tour de la nef, puis revient devant le pupitre. Il a tout l’air d’un touriste, plutôt d’Europe du Nord je dirais.

Il se met soudain à chanter. Ça me surprend. Un chant religieux que je ne sais évidemment pas reconnaître, mais qui tombe fort à propos. Le type chante bien, sa voix résonne dans l’église déserte. C’est beau.

Il n’y a que moi pour apprécier cet instant.

Et aussi les deux hommes à l’entrée, mais ils sont tellement immergés dans leur conversation qu’ils ne font pas attention à cette soudaine manifestation de ferveur chrétienne.

Le type chante quelques minutes à peine, puis s’en va.

C'était beau.

18 juin 2012

Qu’on se le dise, à Rome, on ne boit pas de café le dimanche.

Ok, j’exagère. Mais avouez que l’effet d’annonce est plus efficace, non ?

Ce weekend, hasard du calendrier, un couple d’amis est à Rome pour une conférence. On se rejoint dimanche midi pour déjeuner ensemble. La chaleur est écrasante. Je les retrouve dans le quartier Monti où, m’a-t-on dit, il y a encore des petits restaus populaires et une véritable âme romaine – pas comme au Trastevere qui est bondé de touristes en permanence. Le souci avec les coins pas trop touristiques de Rome le dimanche, c’est qu’ils sont aussi moins ouverts.

Je les trouve sous une terrasse ombragée où ils viennent de boire un café, et nous nous mettons en quête d’un endroit où nous pourrons nous rassasier. Ils retournent en Angleterre le soir même, et très logiquement ils ont envie de bien manger avant de repartir. Une bonne pizza, des pâtes, qu’importe. Pour ma part, j’ai tellement chaud que n’importe quoi ferait l’affaire, du moment que c’est servi froid.

On tourne en rond en passant et repassant dans la même rue à la recherche d’une hypothétique pizzeria qui n’existe plus, pour finir à la terrasse d’un restaurant situé… à 20 mètres de notre point de départ. Après avoir sué à grosses gouttes pour finir leurs pizzas (je suis bien contente avec ma salade), on se dit qu’un petit café serait le bienvenu, ou bien une glace. Ou pourquoi pas les deux tiens.

Andiamo ! Nous déambulons dans les ruelles, prenant bien soin de rester le plus à l’ombre possible, quand nous passons devant une gelateria. Mamma mia, les glaces italiennes… ! Tous ces parfums ! C’est à vous faire tourner la tête ! Après s’être enquillés l’équivalent en glace d’un pot de Nutella, ne manque que le café pour faire passer tout ça.

Et là, c’est le drame. Tous ceux devant lesquels nous passons sont fermés. Nous nous engageons dans des rues qui ont l’air prometteuses, mais niente, les terrasses que nous prenons pour des cafés sont des restaurants, et on ne peut pas prendre juste un café sans le repas qui va avec. Sous le soleil accablant, les courtes distances parcourues paraissent des kilomètres. Je me sens comme une motte de beurre en plein Sahara.

On m’avait prévenue que le dimanche, les romains s’échappaient pour aller au bord de la mer.

Je confirme, ils y sont. Surtout ceux qui tiennent des cafés.

 

15 juin 2012

Pas de doute, je suis bien en Italie. 20h, mon

Pas de doute, je suis bien en Italie.

20h, mon colloc vient de rentrer du boulot, il chante dans les couloirs à gorge déployée.

Et il chante bien le bougre. J’ai envie de dire « Normal, il est Italien ».

Comment ça je n’ai aucune objectivité ?

13 juin 2012

Le comment du pourquoi

Me voilà donc à Rome. Pour quatre mois.

Tous les chemins mènent à Rome paraît-il. Quoi de plus normal alors que je me retrouve ici ?

Toutefois, qu’est-ce qui a bien pu m’amener à venir passer quatre mois ici ? Une romance avec un bel Italien aux yeux bruns ? L’envie d’apprendre à cuisiner la pasta all’ dente comme Gérard Depardieu? Une passion soudaine pour Benoit XVI ? Juste l’envie d’apprendre l’Italien correctement, plutôt que de faire un mix français/portugais/langage des signes ?

Ça pourrait faire un tas de bonnes raisons pour emménager à Rome. Mais non. En fait, c’est Rome qui m’a choisie. Rassurez-vous, la proximité avec Sa Sainteté ne m’a pas rendue mystique – du moins pas encore.

Il y a quatre mois de ça, j’attendais le bus dans une rue parisienne. A côté de moi, deux filles papotaient. Pas en Italien, non. Pas au sujet de l’Italie, non plus. Elles parlaient d’escalade (en Français), et ce faisant elles comparaient leurs chaussons (d’escalade bien sûr). Curieuse de nature, et surtout en manque de grimpe à ce moment-là n’ayant pas eu mon fix depuis un sacré bout de temps, je me suis avancée vers elles pour leur demander où elles pratiquaient dans Paris. On a sympathisé, on a échangé nos numéros, et on s'est promis d'aller se faire un mur la prochaine fois que je serais de passage à la capitale.

Et Rome dans tout ça, il est où le rapport? vous demandez-vous avec raison. La fille avec laquelle j'ai échangé mon numéro était Romaine, tout simplement.

Deux mois plus tard, je la retrouve pour boire un apéro. (vous observerez comment on est subtilement passé d'aller faire de l'escalade à aller boire un coup) Nous sommes fin avril, je n'ai pas de job, pas d'appart, pas de mec. Pas de projets non plus. Je suis libre en fait.

Libre de lui dire "Banco, je pars à Rome cet été" lorsqu'elle me dit qu'elle cherche à sous-louer sa chambre à Rome de juin à septembre.

 

Et donc, me voilà Rome. Pour quatre mois.

12 juin 2012

A frog has moved to Rome

Ciao a tutti!!

Après presque un an d'absence, me voici de retour dans la blogosphère pour vous raconter de nouvelles anecdotes de vie à l'étranger.

Il y a eu quelques changements, notament sur le lieu d'où je vous écris désormais. Eh oui, la Cité Eternelle, rien que ça.

Je n'ai pas encore le wifi et me contente pour l'instant des web-cafés qui sont à côté de chez moi pour accéder à internet, mais je vais faire de mon mieux pour poster le plus régulièrement possible. Donc, oui, pas comme à Oxford. (où pourtant j'avais le wifi en haut débit)

Alors oui, j'ai bien remarqué que mon blog s'appelle toujours Happy Like a Frog in England, mais promis, dès que toutes les conditions adéquates sont réunies je remédie à ça.

En attendant je vous souhaite une bonne lecture!

16 juillet 2011

Work In Progress - la suite

IMG_1255

 

IMG_1252

 

IMG_1256

 

N'hésitez pas à me donner votre avis!

11 juillet 2011

Work In Progress

Ahem...

Désolée pour ce nouveau silence de quelques jours semaines mois... En vrac, il y a eu: la fin de l'année pour les terminales, qui a coïncidé avec la fin de l'année pour moi (plutôt la fin du contrat à vrai dire), un voyage en Italie, quelques jours de soleil en France, un retour déprimant à Oxford (revenez donc en Angleterre sous la grisaille quand c'est le début de l'été partout ailleurs), des projets de dessins/peintures/spectacles/gravures, et puis des copains et des fêtes pour oublier que c'est l'automne ici.

Oué oué, je sais ce que vous vous dites "Elle s'emmerde pas celle-là, elle se paye des vacances en Italie..." Oui ben venez habiter en Angleterre et on en reparlera. C'était une question de santé publique personnelle. Il me fallait ma dose de vitamine D, de bonne bouffe (comprendre: d'aliments qui ont simplement du goût) et de bon vin (comprendre: sans arôme artificiel de vieux tonneau moisi), avec option gelatti qui déchirent leur mère en slip (comprendre: j'aurai jamais assez de toute une vie pour venir à bout de tous ces parfums qui sont tous meilleurs les uns que les autres!!!)

Bon mais j'ai pas chômé non plus - je veux dire, j'ai pas uniquement passé mon temps à manger - et, entre autres, j'ai rempli un carnet de croquis entier (je suis très fière de moi) (oui, il m'en faut peu, mais c'est la clé du bonheur) (enfin l'une des clés). Je vous posterai ça bientôt.

 

Et pourquoi je les poste pas maintenant au fait? C'est une très bonne question ça dites-moi!

Parce que, c'est comme ça.


Aujourd'hui, pour me faire pardonner de n'avoir rien posté pendant 2 mois à 6 jours près, je vous montre la peinture sur laquelle je bosse en ce moment: c'est un cadeau pour une copine, c'est du format raisin, c'est de l'acrylique, et c'est peint sur une alternance de Dr Rubberfunk, de The Bamboos, de Zee Avi et de Caravan Palace, avec d'autres trucs au milieu.

D'habitude je publie des trucs déjà finis (ok, quand je publie...), mais ayant vu des making of sur certains blogs qui j'aime bien, j'ai trouvé ça sympa de voir l'évolution du travail... J'espère que ça vous plaira aussi!

 

La 1ère planche de recherches:

(il y en avait une deuxième, mais en fait je suis restée sur celle-ci qui me plaisait bien)

IMG_1241

 

Hop, on passe au grand format:

IMG_1243

 

IMG_1246

 

Et on attaque la couleur en y allant franco:

IMG_1247

 

IMG_1249

 

IMG_1250

 

IMG_1248

 

A bientôt! Stay tuned :)

17 mai 2011

J'aurais Voulu Etre Un Artiste # bis

J'ai aussi pondu ça récemment pour une commande (pour ma tata, ok, c'est pas le début de la gloire, du champagne et des femmes à gogo non plus):

 

aqCM001

 


aqCM002

 

Y'avait une troisième aquarelle mais canalblog veut pas la charger... boh. C'était pas ma préférée de toutes façons.

Publicité
1 2 3 4 5 6 > >>
happy like a frog in England
Publicité
Catégories
Publicité